Notre hôtel est situé près de
Cochin, un ancien comptoir français, à environ 40 kilomètres.
Cochin étant une ville très touristique, cela nous permet de
profiter tranquillement de la mer et de la piscine.
Un détail à noter, c'est que outre
les plages de sable blanc et une eau qui tourne toute l'année au
alentour de 30°, les plages indiennes possèdent une autre
caractéristiques, elles sont désertes !
Parfois la plage est difficilement
accessible, comme c'était le cas à Kannur. Les routes qui y mènent
sont étroites, peu entretenues. Et même une fois sur plage, les
aménagements ne sont pas fait. Notre homestay était à peine à 30
mètres à vol d'oiseau de la plage, il nous fallait près de 10
minutes de tour et détour pour y parvenir.
Mais d'autres fois encore, la plage est
situé à flanc de ville, le long d'une nationale comme c'est le cas
à Kallicut et pourtant, quelques familles indiennes viennent s'y
promener mais c'est bien tout.
Alors pourquoi ?
Déjà, la pudeur morale empêche les
femme indiennes de se baigner autrement qu'en sarhee. Outre que cela
soit une excellente manière de se noyer tellement c'est malcommode,
je trouve personnellement qu'une silhouette de femme dessinée par
une lourde étoffe mouillée est limite plus indécente qu'un maillot
de bain. Mais chacun son opinion.
Mais surtout, les indiens n'aiment pas
la mer car ils en ont généralement peur selon nos guides.
Près de 90% des indiens ne savent pas
nager et ce nombre ne descend pas en dessous de 80% chez les
pêcheurs.
C'est un peu hallucinant de se
retrouver sur une telle plage, longue de plusieurs kilomètres avec a
peine une poignée de touristes blancs dessus.
Au rayon des détails amusants, les
plages indiennes du Kérala sont blindées de crabes qui chaque nuit
vont dans la mer. Ils sont une multitude, souvent gros comme des
tourteaux.
Et bien les indiens ne les mangent pas.
Ce qui fait que depuis des millénaires,
ces crabes vivent tranquilles avec une population constante tandis
qu'en même temps, en France, les crabes se vendent une fortune.
Ah, les différences culturelles.
Outre la plage, nous avons eu
l'occasion de visiter les Backswaters.
A l'instar de la Louisiane, le Kerala
possède son propre réseau de canaux plongeant dans la mer. Un
immense réseau s'étendant sur des centaines de kilomètres carrées
sur lequel nous avons navigué à bord d'un snakeboat, une longue
embarcation ressemblant à une gondole vénitienne en plus long et
pourvu d'un toit. Une demi-douzaine de chaises en osier permettent de
s'installer confortablement et à la proue (c'est bien l'avant n'est
ce pas ?) deux chaises longues complètent le tableau.
Nous avons passés 3 heures à
naviguer. C'était vraiment très agréable.
Ces canaux essaiment une multitude de
petits villages, sûrement organisés en famille. On trouve ça et là
de petits magasins généraux où nous nous sommes arrêtés achetés
des bouteilles d'eau et des chips pour les filles. Il y avait un
homme avec un aigle, les filles ont pu le prendre sur le bras.
On trouve aussi des restaurants (de
fruits de mer le plus souvent) et surtout, les Houseboats.
Comme le nom l'indique, il s'agit de
maisons bateaux.
C'est très typique car pour les
décrire, le mieux c'est de vous parler d'une sorte de yacht à
l'indienne.
Un grand (parfois très grand) bateau à
plusieurs étages entièrement en bois pour la structure et
entièrement en toit (et parfois la doublure des murs aussi) en
plaque de feuilles de cocotiers tressées. Cela donne un vaisseau
avec un look incroyable, une sorte de croisement improbable entre une
pirogue de pêcheurs et un bateau à la Jules Verne. En Europe ça
s’appelle du Steampunk. Ici, c'est juste le paysage quotidien dans
les Backwaters.
Autrement, le paysage, c'est la vie
quotidienne de ceux qui vivent sur un lac, avec les maisons (parfois
somptueuses) à quelques mètres de l'eau. En arrière-plan, on
trouve les rizières, immenses étendues vertes mouchetées des
taches blanches des ibis qui viennent se nourrir de petits poissons.
Les femmes vont la vaisselle, se lavent les cheveux et leurs enfants
dans les canaux. D'autres frottent les poissons frais sur le pierres
pour les débarrasser de leurs écailles. Un houseboat avec un petit
salon à la poupe est entouré de quelques petites barques de
pêcheurs. Ces derniers, debout dans leur bateau, sont accoudés sur
le ponton et regardent la télévision accrochée au mur.
Je fait une petite sieste en me
laissant bercer par les vagues et par les remous des bateaux que nous
croisons. Un peu plus loin, il y a une école, c'est l'heure du
repas. Les enfants en uniformes jouent en criant au bord de l'eau.
Comme nous naviguons 3 heures de 10h à
13h environ, je me laisse également baigner par les odeurs de
cuisine. Je n'en reconnais presque aucune mais elles me font toutes
saliver.
De retour sur terre, nous allons manger
dans un petit restaurant qui, comme souvent, ne paye pas de mine mais
est excellent.
Christian & Michel, prodigues en
sages conseils, nous on un peu parler de la façon dont fonctionnent
les restaurants en Inde. Cela fera l'objet d'un prochain post. Mais
sachez déjà que cela nous à permis de goûter dans plein de restos
que nous n'aurions pas fait sans cela. Et cela fût toujours un
plaisir.
Ensuite, nous avons passer la journée
entre la piscine et la mer tandis que Stéphanie à fait 1h30 de
massage ayurvédique. Elle nous à dit qu'elle était au paradis et
que Ajun, sa masseuse, était un des ses anges.
Ça va, ce ne fut pas trop dur.
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