vendredi 25 janvier 2013

Jour 11 Kallicut → Thrissur

4 heures de route pour bien commencer la journée. Cela commence à devenir fatiguant.
Mais je dois reconnaître que pour ma part, rouler sur les route d'Inde à la place du passager est une réelle et incroyable expérience.

Et finalement je ne peux m’empêcher de vous raconter un peu ce que j'ai vu au cours de ces quelques heures...

Déjà les bus qui parcourent les routes de l'Inde. Ils sont de plusieurs sortes, d'un coté les privés, appartenant à des sociétés avec un tarif plutôt chères, et de l’autre les bus gouvernementaux, au tarifs avantageux mais avec un profil qui ne peut s’empêcher de me rappeler un vaisseau de corsaires de l'espace.
Et c'est exactement ça quand on les voit débouler sur la droite, doublant a toute vitesse en s’accompagnant d'un hurlement de klaxon, freinant au dernier moment dans les virages, avec l'avant s'écrasant sur les amortisseurs.

Bon ok. Ca c'est pas un bus. Mais c'était histoire d'avoir une photo sympa.


Il y à aussi les chemins de fer. Nous n'aurons pas l'occasion de gouter à cette noble institution indienne (réseau ferré le plus dense du monde)
Pour vous donner une idée, juste deux chiffres.
Pour relier le nord au sud c'est à dire 2 000 kilomètres, comptez 40 heures.
Et si vous vous retrouvez à un passage à niveau fermé à devoir attendre que le train passe pour pouvoir continuer votre route, comptez 10 bonnes minutes.

Il y a aussi les passages piétons, véritable danger public pour les indiens trop crédules qui penseraient qu'emprunter ce chemin leur permet d'avoir la priorité sur les voitures, hou les malheureux...
La seule fois où j'ai vu mon chauffeur s’arrêter à un passage piéton, c'est lorsque il était en pente, en fin de 3ème et que les gens masser sur la route était au moins une demi-douzaine.
Si l'on rajoute à ça que ces passages piétons sont installés au milieu des villages, généralement sur une longue ligne droite, on comprend mieux pourquoi il faut mieux les éviter.

Bien sûr il y à aussi les rickshaws, ces espèces de piaggo à 3 roues avec un moteur de tondeuse à gazon, increvable sur des milliers de kilomètres et où les indiens s'entassent jusqu'à parfois donner l'impression de vouloir battre un record.
Pour le moment, le maximum que nous avons vu c'est 7 indiens dans le même rickshaw. Dit comme ça, ça peut sembler impressionnant. A voir, c'est bien pire.
Notez l'emplacement judicieux de la batterie, toujours accessible...
 Il y à également à noter les publicités, judicieusement disposées et intelligemment pensées pour éviter toute monotonie, elles ne cessent de me surprendre tant elles sont culturellement très éloignées de nous.

Pub pour du savon blanc au pays de la moustache
Maradona et la jonquaille. Parce qu'il le vaux bien...


Et puis il y à les deux-roues.
Aaaaaah les deux-roues...
En les voyant on comprend mieux pourquoi il y à tant de morts sur les routes d'Inde...

Alors déjà, le casque, qui se trouve ici de partout sur le bord des routes, n'est paradoxalement jamais utilisé par les motards. A tel point que je me dit que les casques vendus ici doivent l'être à des automobilistes et doivent leur servir de trophées, pour compter le nombre de leur victimes.
Ensuite, la conduite. Souple, tranquille, faufilante. On à l'impression qu'ils se croient tous invulnérables.
Et ensuite le nombre...
Alors là on touche du doigt le tempérament indien qui est de ne pas s'en faire.
Pour le moment, la palme de l'inconscience revient à un couple et ses deux enfants.
La femme était à l'arrière de la moto, en amazone, portant dans les bras sa fillette de 5 ans qui était donc entre elle et le père. Et couché devant le père, allongé sur le réservoir de la moto, le garçon d'environ 3 ans dormait la bouche ouverte, au milieu des vrombissements, des zigzags et des camions.
Une séquence surréaliste mais parfaitement dans le cadre de ce que l'on trouve ici.
Et des femmes en sari en amazone sur une moto lancée sur une nationale à fond dans un virage, j'en ai vu un bon paquet.

A noter également que au cours d'une halte dans une station-service, je suis tombé sur une version indienne du Juif Errant, au volant d'un camion-salon rose aux portières en bois.
Le look de ce type et de son camion était tout bonnement hallucinant.
Il à accepter de se laisser prendre en photo, pour mon plus grand bonheur.



Sinon, nous avons aussi été visiter une réserve d’éléphants, rencontrer les organisateurs de notre voyage, monter au sommet d'une église. Nous avons également étés dans une école rencontrer des étudiants, nous avons manger pleins de supers bons desserts à l’hôtel et les filles ont passer une heure dans la baignoire d'angle de la chambre. 




A noter que la réflexion du jour, c'est que l'homme descend bien du singe. Et après 4 heures passées dans une voiture sur les route de l'Inde, à vue de nez, il descend également d'une bonne demi-douzaine d'autres animaux olfactivement nettement moins sympathique.


1 commentaire:

  1. Nous on disait qu'après quelques mois d'immersion en inde, tu reviens t'es un porc... :) et si c'est pas le cas, t'as une moustache alors lol. t'as pas fait attention, ils ont tous la stache les gars !

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