4 heures de route pour bien commencer
la journée. Cela commence à devenir fatiguant.
Mais je dois reconnaître que pour ma
part, rouler sur les route d'Inde à la place du passager est une
réelle et incroyable expérience.
Et finalement je ne peux m’empêcher
de vous raconter un peu ce que j'ai vu au cours de ces quelques
heures...
Déjà les bus qui parcourent les
routes de l'Inde. Ils sont de plusieurs sortes, d'un coté les
privés, appartenant à des sociétés avec un tarif plutôt chères,
et de l’autre les bus gouvernementaux, au tarifs avantageux mais
avec un profil qui ne peut s’empêcher de me rappeler un vaisseau
de corsaires de l'espace.
Et c'est exactement ça quand on les
voit débouler sur la droite, doublant a toute vitesse en
s’accompagnant d'un hurlement de klaxon, freinant au dernier moment
dans les virages, avec l'avant s'écrasant sur les amortisseurs.
Bon ok. Ca c'est pas un bus. Mais c'était histoire d'avoir une photo sympa. |
Il y à aussi les chemins de fer. Nous n'aurons pas l'occasion de gouter à cette noble institution indienne (réseau ferré le plus dense du monde)
Pour vous donner une idée, juste deux chiffres.
Pour relier le nord au sud c'est à dire 2 000 kilomètres, comptez 40 heures.
Et si vous vous retrouvez à un passage à niveau fermé à devoir attendre que le train passe pour pouvoir continuer votre route, comptez 10 bonnes minutes.
Il y a aussi les passages piétons,
véritable danger public pour les indiens trop crédules qui
penseraient qu'emprunter ce chemin leur permet d'avoir la priorité
sur les voitures, hou les malheureux...
La seule fois où j'ai vu mon chauffeur
s’arrêter à un passage piéton, c'est lorsque il était en
pente, en fin de 3ème et que les gens masser sur la route était au
moins une demi-douzaine.
Si l'on rajoute à ça que ces passages
piétons sont installés au milieu des villages, généralement sur
une longue ligne droite, on comprend mieux pourquoi il faut mieux les
éviter.
Bien sûr il y à aussi les rickshaws,
ces espèces de piaggo à 3 roues avec un moteur de tondeuse à
gazon, increvable sur des milliers de kilomètres et où les indiens
s'entassent jusqu'à parfois donner l'impression de vouloir battre un
record.
Pour le moment, le maximum que nous
avons vu c'est 7 indiens dans le même rickshaw. Dit comme ça, ça
peut sembler impressionnant. A voir, c'est bien pire.
Notez l'emplacement judicieux de la batterie, toujours accessible... |
Il y à également à noter les publicités, judicieusement disposées et intelligemment pensées pour éviter toute monotonie, elles ne cessent de me surprendre tant elles sont culturellement très éloignées de nous.
Pub pour du savon blanc au pays de la moustache |
Maradona et la jonquaille. Parce qu'il le vaux bien... |
Et puis il y à les deux-roues.
Aaaaaah les deux-roues...
En les voyant on comprend mieux
pourquoi il y à tant de morts sur les routes d'Inde...
Alors déjà, le casque, qui se trouve
ici de partout sur le bord des routes, n'est paradoxalement jamais utilisé par les motards. A tel
point que je me dit que les casques vendus ici doivent l'être à des
automobilistes et doivent leur servir de trophées, pour compter le
nombre de leur victimes.
Ensuite, la conduite. Souple,
tranquille, faufilante. On à l'impression qu'ils se croient tous
invulnérables.
Et ensuite le nombre...
Alors là on touche du doigt le
tempérament indien qui est de ne pas s'en faire.
Pour le moment, la palme de
l'inconscience revient à un couple et ses deux enfants.
La femme était à l'arrière de la
moto, en amazone, portant dans les bras sa fillette de 5 ans qui
était donc entre elle et le père. Et couché devant le père,
allongé sur le réservoir de la moto, le garçon d'environ 3 ans
dormait la bouche ouverte, au milieu des vrombissements, des zigzags
et des camions.
Une séquence surréaliste mais
parfaitement dans le cadre de ce que l'on trouve ici.
Et des femmes en sari en amazone sur une moto lancée sur une nationale à fond dans un virage, j'en ai vu un bon paquet.
A noter également que au cours d'une
halte dans une station-service, je suis tombé sur une version
indienne du Juif Errant, au volant d'un camion-salon rose aux
portières en bois.
Le look de ce type et de son camion
était tout bonnement hallucinant.
Il à accepter de se laisser prendre en
photo, pour mon plus grand bonheur.
Sinon, nous avons aussi été visiter
une réserve d’éléphants, rencontrer les organisateurs de notre
voyage, monter au sommet d'une église. Nous avons également étés
dans une école rencontrer des étudiants, nous avons manger pleins
de supers bons desserts à l’hôtel et les filles ont passer une
heure dans la baignoire d'angle de la chambre.
A noter que la réflexion du jour,
c'est que l'homme descend bien du singe. Et après 4 heures passées
dans une voiture sur les route de l'Inde, à vue de nez, il descend
également d'une bonne demi-douzaine d'autres animaux olfactivement
nettement moins sympathique.
Nous on disait qu'après quelques mois d'immersion en inde, tu reviens t'es un porc... :) et si c'est pas le cas, t'as une moustache alors lol. t'as pas fait attention, ils ont tous la stache les gars !
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