Nous avons donc passer notre journée à
Pondichéry.
Les deux pôles magnétiques de notre
après-midi furent donc les églises et la cathédrale de cette ville
et la nourriture française.
Nous avons manger à nouveau dans le
magasin Baker Street.
Entendre des indiens parler français
fait vraiment bizarre, c'est amusant.
Nous avons dîner de pizzas saucisses,
de quiches, de sandwiches et de salade de laitue.
Nous nous sommes jeter sur la salade
tous autant les uns que les autres, c'était impressionnant. On ne
s'était pas là non plus aperçu à quel point cela nous avait
manquer.
Les filles ont terminer sur un
mille-feuille et une tarte au citron, excellents tous les deux.
Nous avons un peu parler avec les
indiens qui officiaient derrière le comptoir. Ils nous ont dit que
les patrons étaient français et qu'ils revenaient 6 mois dans
l'année à Pondichéry pour leur apprendre de nouvelles recettes.
Pour ma part je pensais que le chef était français tellement la
nourriture parfaitement conforme au goût français.
La femme était très fière quand je
lui ai dit que cela était meilleur que dans certains boulangeries
françaises.
L'avantage c'est que ici, tout est
obligatoirement fait maison. Impossible d'acheter de la pâte sablé
congelé au fournisseur. Et cela ce sent. La contrainte devient
avantage.
Ensuite nous avons vaquer dans la
ville, prenant des rickshaws à chaque occasion pour faire plaisir
aux filles.
Le dernier, pris en pleine nuit pour
revenir d'un restaurant à été notre préférée. La conduite d'un
rickshaw en ville la nuit relève d'un savant mélange d'inconscience
et de technicité.
Quant au passager, pour lui, c'est
plutôt un acte de foi.
Nous avons donc été au restaurant
avec Josette Bourgeois.
Nous avions rencontré cette charmante
vieille dame dans une homestay une ou deux semaines avant. Nous
l'avions à nouveau croisé lors de la visite d'un temple plusieurs
jours après. Et nous étions confiants de la revoir lors de notre
halte à Pondichéry.
Cela n'a pas manqué et ce fût par un
total hasard.
Nous avons donc décider de l'inviter à
manger dans un très bon restaurant végétarien.
Pour ma part, n'étant plus habituer à
la crème, à la vinaigrette et autres joyeusetés françaises, je
n'ai pas manger. Dommage, le restaurant était succulent et le dosa
superbe.
Quand à Josette, cette sémillante
grand-mère de 86 ans est actuellement en voyage pour la 5ème fois
en Inde ! Elle voyage seule avec un chauffeur et pestait contre
la homestay car les propriétaires, pour lui éviter de monter des
escaliers en raison de son âge, lui ont donner une chambre au rez de
chaussée. Elle n'à donc pas de vue !
Comme elle nous à dit : « Je
n'aurais pas fait un voyage d'un mois seule en Inde si je n'étais
même pas capable de monter des escaliers ! »
Cette charmante dame est vraiment
agréable et sympathique. Elle habite dans les parages d'Avignon et
nous allons essayer d'aller lui faire un petit coucou. Ça sera
l'occasion de retourner visiter cette ville dans laquelle j'ai eu pas
mal de soucis dans le passé !
Ce fût en tout cas une véritable
chance de l'avoir rencontrée.
Que dire d'autre sur Pondichéry ?
Les différences entre le quartier
français, en bord de mer, et le quartier musulman sautent aux yeux.
La circulation y est plus paisible, moins abondante d'abord. Les
rues, taillées en parallèles de la mer et toutes situées en
enfilades les unes derrières les autres, sont plutôt tranquilles,
sûrement dû aux propriétés qui se devinent derrière les hauts
murs blancs.
Contrairement à ailleurs, ici, sur 30
mètres de rues, vous n'aurez qu'une demi-douzaine d'entrées, la où
partout ailleurs elles se bousculent et se montent les unes sur les
autres. Ici comme ailleurs, le vrai luxe, c'est l'espace.
L'ambiance y est plus feutrée,
bourgeoise. Elle fait penser à ces rues de l'arrière-pays varois où
la discrétion est synonyme de richesse.
Et puis, à l'inverse de tout ce que
nous avons vu en Inde, ici on trouve une véritable promenade sur la
mer.
Alors ce n'est pas encore parfait bien
sûr, pour nous autres occidentaux.
D'abord, nous avons bien les longues
façades de bâtiments blancs et aux fenêtres ouvrant sur la mer.
Nous avons bien, et c'est une première,
une longue et large rue qui suis le contour de la mer.
Après, nous avons bien un grand
trottoir, pour tranquillement déambuler en écoutant les vague.
Enfin, nous avons aussi une bande de
sable, situé contrairement à chez nous à environ 1 mètre de
hauteur.
Mais à la place de la plage, il n'y a
qu'une immense étendue d'énormes rochers noirs brisées jusqu'à la
mer, rendant impossible l'idée même de baignade.
Il paraît qu'il y à des plages
sympas, situées à une dizaine de kilomètres de là...
Je peux accepter l'idée d'un peuple
qui, malgré les millénaires, ne soit jamais parvenu à accepter la
mer, mais je n'arrive pas à le comprendre.
Nous avons également pu assister en
direct à la naissance d'un kolam, ces fameux dessins fait à la
poudre sur le seuil des habitations. Nous étions rentrer à la
homestay à 16 heures spécialement pour cela et nous guettions
l'arrivée de la dame qui les faisait.
Elle à été charmante, ne se
plaignant pas de ces étrangers qui la filmait et la prenait en photo
sous toutes les coutures.
Nous lui avons dit plusieurs fois que
ces kolams étaient superbes (et c'est entièrement vrai !) et elle a
eu l'air très fière.
Comme avec tous le monde, lorsque nous
sommes très content d'un service, ou que nous trouvons qu'un travail
à été bien fait, ou tout simplement qu'une personne à été
particulièrement sympathique, nous n'hésitons pas à lui dire.
Plus ici qu'en France cela semble
toucher la personne.
Les gens gens ici sont heureux quand on
leur fait des compliments.
Alors si j'ai un conseil à vous
donner, n'hésitez pas à en faire.
Très beau kolam en effet! Pondicherry dégage vraiment une atmosphère unique, comme une pause bien méritée lors d'un voyage en Inde du sud.
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