lundi 11 février 2013

Jour 25 Pondichéry


Nous avons donc passer notre journée à Pondichéry.
Les deux pôles magnétiques de notre après-midi furent donc les églises et la cathédrale de cette ville et la nourriture française.
Nous avons manger à nouveau dans le magasin Baker Street.
Entendre des indiens parler français fait vraiment bizarre, c'est amusant.
Nous avons dîner de pizzas saucisses, de quiches, de sandwiches et de salade de laitue.
Nous nous sommes jeter sur la salade tous autant les uns que les autres, c'était impressionnant. On ne s'était pas là non plus aperçu à quel point cela nous avait manquer.

Les filles ont terminer sur un mille-feuille et une tarte au citron, excellents tous les deux.

Nous avons un peu parler avec les indiens qui officiaient derrière le comptoir. Ils nous ont dit que les patrons étaient français et qu'ils revenaient 6 mois dans l'année à Pondichéry pour leur apprendre de nouvelles recettes. Pour ma part je pensais que le chef était français tellement la nourriture parfaitement conforme au goût français.

La femme était très fière quand je lui ai dit que cela était meilleur que dans certains boulangeries françaises.
L'avantage c'est que ici, tout est obligatoirement fait maison. Impossible d'acheter de la pâte sablé congelé au fournisseur. Et cela ce sent. La contrainte devient avantage.

Ensuite nous avons vaquer dans la ville, prenant des rickshaws à chaque occasion pour faire plaisir aux filles.
Le dernier, pris en pleine nuit pour revenir d'un restaurant à été notre préférée. La conduite d'un rickshaw en ville la nuit relève d'un savant mélange d'inconscience et de technicité.
Quant au passager, pour lui, c'est plutôt un acte de foi.

Nous avons donc été au restaurant avec Josette Bourgeois.
Nous avions rencontré cette charmante vieille dame dans une homestay une ou deux semaines avant. Nous l'avions à nouveau croisé lors de la visite d'un temple plusieurs jours après. Et nous étions confiants de la revoir lors de notre halte à Pondichéry.
Cela n'a pas manqué et ce fût par un total hasard.
Nous avons donc décider de l'inviter à manger dans un très bon restaurant végétarien.
Pour ma part, n'étant plus habituer à la crème, à la vinaigrette et autres joyeusetés françaises, je n'ai pas manger. Dommage, le restaurant était succulent et le dosa superbe.
Quand à Josette, cette sémillante grand-mère de 86 ans est actuellement en voyage pour la 5ème fois en Inde ! Elle voyage seule avec un chauffeur et pestait contre la homestay car les propriétaires, pour lui éviter de monter des escaliers en raison de son âge, lui ont donner une chambre au rez de chaussée. Elle n'à donc pas de vue !
Comme elle nous à dit : « Je n'aurais pas fait un voyage d'un mois seule en Inde si je n'étais même pas capable de monter des escaliers ! »
Cette charmante dame est vraiment agréable et sympathique. Elle habite dans les parages d'Avignon et nous allons essayer d'aller lui faire un petit coucou. Ça sera l'occasion de retourner visiter cette ville dans laquelle j'ai eu pas mal de soucis dans le passé !
Ce fût en tout cas une véritable chance de l'avoir rencontrée.

Que dire d'autre sur Pondichéry ?
Les différences entre le quartier français, en bord de mer, et le quartier musulman sautent aux yeux. La circulation y est plus paisible, moins abondante d'abord. Les rues, taillées en parallèles de la mer et toutes situées en enfilades les unes derrières les autres, sont plutôt tranquilles, sûrement dû aux propriétés qui se devinent derrière les hauts murs blancs.
Contrairement à ailleurs, ici, sur 30 mètres de rues, vous n'aurez qu'une demi-douzaine d'entrées, la où partout ailleurs elles se bousculent et se montent les unes sur les autres. Ici comme ailleurs, le vrai luxe, c'est l'espace.
L'ambiance y est plus feutrée, bourgeoise. Elle fait penser à ces rues de l'arrière-pays varois où la discrétion est synonyme de richesse.
Et puis, à l'inverse de tout ce que nous avons vu en Inde, ici on trouve une véritable promenade sur la mer.
Alors ce n'est pas encore parfait bien sûr, pour nous autres occidentaux.
D'abord, nous avons bien les longues façades de bâtiments blancs et aux fenêtres ouvrant sur la mer.
Nous avons bien, et c'est une première, une longue et large rue qui suis le contour de la mer.
Après, nous avons bien un grand trottoir, pour tranquillement déambuler en écoutant les vague.
Enfin, nous avons aussi une bande de sable, situé contrairement à chez nous à environ 1 mètre de hauteur.
Mais à la place de la plage, il n'y a qu'une immense étendue d'énormes rochers noirs brisées jusqu'à la mer, rendant impossible l'idée même de baignade.

Il paraît qu'il y à des plages sympas, situées à une dizaine de kilomètres de là...

Je peux accepter l'idée d'un peuple qui, malgré les millénaires, ne soit jamais parvenu à accepter la mer, mais je n'arrive pas à le comprendre.

Nous avons également pu assister en direct à la naissance d'un kolam, ces fameux dessins fait à la poudre sur le seuil des habitations. Nous étions rentrer à la homestay à 16 heures spécialement pour cela et nous guettions l'arrivée de la dame qui les faisait.
Elle à été charmante, ne se plaignant pas de ces étrangers qui la filmait et la prenait en photo sous toutes les coutures.
Nous lui avons dit plusieurs fois que ces kolams étaient superbes (et c'est entièrement vrai !) et elle a eu l'air très fière.
Comme avec tous le monde, lorsque nous sommes très content d'un service, ou que nous trouvons qu'un travail à été bien fait, ou tout simplement qu'une personne à été particulièrement sympathique, nous n'hésitons pas à lui dire.
Plus ici qu'en France cela semble toucher la personne.

Les gens gens ici sont heureux quand on leur fait des compliments.
Alors si j'ai un conseil à vous donner, n'hésitez pas à en faire.








1 commentaire:

  1. Très beau kolam en effet! Pondicherry dégage vraiment une atmosphère unique, comme une pause bien méritée lors d'un voyage en Inde du sud.

    Plus d'infos sur les visites dans le sud de l'Inde sur shantitravel.com/fr/inde-du-sud

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