Petite journée tranquille aujourd'hui.
Nous avons quitter la folie de la grande ville sans trop de regrets,
surtout pour les filles.
Nous nous retrouvons donc en plein
milieu de la campagne, dans une région très peu touristique.
La homestay dans laquelle nous nous
trouvons est charmante et le propriétaire des lieux adorable.
Elle est situé à l'écart d'un
village et il y a une piscine.
Nous avons donc laisser le chauffeur
pour aujourd'hui et avons voulu profiter de la piscine.
C'est déjà toute une aventure...
La piscine n'est pas situé dans la
homestay mais a quelques centaines de mètres. Pour y accéder, il
faut donc sortir dans la rue et se balader jusqu'à la piscine.
Ce n'est pas très évident car déjà,
ce n'est pas une mince affaire de reconnaître une rue. Ce chemin de
terre pas très large, s'en est une ? Cette route de gravier ?
Ce passage ?
Nous n'avions que 2 intersections à
trouver et j'avoue avoir eu des sueurs froides de me perdre. J'ai
bien du demander mon chemin 5 ou 6 fois à la réception. Le type m'a
filer un plan et bien expliquer, mais les explications ici valent ce
qu'elles valent. Et comme il était incapable de comprendre que
j'avais besoin de savoir dans quel sens le plan se lisait pour me
repérer, j'étais loin d'être tranquille.
Heureusement, il nous à dépêcher une
estafette pour nous repêcher en milieu de chemin.
Et cette dernière nous à laisser à
moins de 100 mètres du fameux portail bleu, mais nous avons tout de
même réussi à nous planter.
Un autre émissaire est gentiment venu
nous chercher. On est passer pour des gros nazes de touristes pas
fichu de trouver un chemin facile mais tant pis !
Parce que la traversée de la banlieue
du village, pas forcément le coin le plus riche ici, avec les sacs
en mode « vamos a la playa », ça la fout tout de
même un peu mal. Les gamins de 4 ans qui vous regardent passer les
yeux pétillants de malice et qui vous lâchent un rapide « hello »
avant de se cacher le visage dans les mains, honteux et riants, ça à
la fâcheuse tendance à vous remettre à votre place.
Je sais bien que c'est ce que nous
sommes, des touristes en vacances, mais j'avoue avoir toujours une
gêne à être dans cette position inconfortable.
Cela ne vient pas d'eux, mais bien de
moi.
Nous débarquons d'un autre monde
qu'ici ils n'imaginent même pas. Et ils nous disent bonjour de
toutes leurs dents comme si 6 000 kilomètres ne nous séparaient
pas.
Cela doit bien avoir un nom, le
syndrome du touriste américain ou un truc comme ça.
J'étais parvenu à ne pas le ressentir
encore ici.
Mais tout à l'heure, en revenant de la
piscine et en passant dans cette rue poussiéreuses où les enfants
jouent à vélo en nous faisant de grands coucous depuis une distance
prudente, je me sentais terriblement désaccordé du cadre.
Il suffit de s'en rendre compte, de
l'accepter et de sourire.
Demain nous avons une grande balade à
faire dans la région.
De vieux villages élever par de riches
familles de commerçants qui ont ramener de leurs voyage à
l'étranger leur goût pour l'architecture italienne.
Ils ont fait construire d'énormes
mansions, des sortes de très grandes villas splendide.
Ces commerçants sont maintenant
éclatés en diaspora et leur villages tombent le plus souvent en
ruines, mais certaines de ces mansions ont étés sauvegardées et
sont entretenues.
J'ai hâte de voir cela.
Sinon le retour commence à se
dessiner, et je pense qu'il arrive à point.
Un mois d'Inde, c'est magnifique, mais
c'est aussi un très long voyage de l'autre coté du globe.
Nous commençons à nous faire le menu
de notre premier repas.
Pâtes au beurre, saucisson, comté et
macarons pour les filles, gros morceau de viande rouge saignant,
moutarde, pain, fromage et rouquin pour les adultes...
Put.. de français.
Aie aie aie.... Et moi qui suis si heureuse d'y retourner et a la fois frustrée de ne pas rester assez longtemps.... Profitez bien de ces derniers jours car l'Inde risque de vous manquer malgré tout ....si vous passez a Auroville a côté de Pondichery il y'a une communauté française ou ils font du fromage.... Même du roquefort!!! Ils ont sûrement de quoi l'accompagner pour le faire glisser!!!! Tu as raison: on ne pense qu'à notre estomac!!!!! Gros bizoux a vous quatre.
RépondreSupprimerSurtout restez là-bas ! Y a plus de rouge ici, plus du tout ! On a tout bu ! Plus de rosé non plus, plus de blanc ! J'en suis à attaquer le Get 27, c'est dire dans quelle déchéance on est...
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